Bollinger, quand tu nous tiens...

Bollinger.

Bollinger.

Bollinger.

Ma passion pour le champagne a indubitablement commencé par Bollinger.

Ce fut une marque que je ne connaissais pas, pas plus que les autres, que les Veuve Clicquot ou les Krug.  Je me suis retrouvé nez à nez avec une bouteille de Spécial Cuvée...  et ça a changé ma vision des choses...

Je ne savais pas que Bollinger était le champagne de James Bond.  Tout ce que je savais, c'est que j'étais tombé sur un sacré champagne. 

Maintenant, presque deux ans après être tombé amoureux de ce vin exceptionnel, je me suis décidé à revivre les plaisirs de la première fois.

Un peu de Sinatra, et de la Spécial Cuvée....

La maison Bollinger dit que c'est le plus représentatif du style.  c'est un vin très mousseux, mais avec des bulles fines.  Très sec en bouche, il révèle toute une complexité d'épices et d'agrumes qui durent...  Mais comme c'est un vin principalement fait de Pinot noir (à 60%) plutôt que de Chardonnay (qui  ne représente que 25%), il est très rond en bouche, et a une acidité au début sans rappeller les pommes Granny Smith.  Ensuite, viennent les parfums d'agrumes et de miel et de brioche. 

C'est un champagne surprenant si l'on a l'habitude de choses plus "régulières" comme l'entrée de gamme de chez Veuve Clicquot, Pommery (qui produit la POP) ou Piper Heidsieck.  Parce qu'au final, la Spécial Cuvée reste "l'entrée de gamme" chez Bollinger.  Une entrée de gamme un peu plus cher, avec un PMC (prix Moyen Constaté) sur le net à 40E...  Mais si la maison convient au plus célèbre des agents secrets, qui s'en plaindra?

sur la première photo, on retrouve les différentes gammes Bollinger: une bouteille de R.D. 1997; une Grande Année 1999; une Spéciale Cuvée